Pablo Picasso

On ne présente plus Pablo Picasso, sa période bleu, puis rose, le cubisme, le surréalisme… Artiste majeur du XXeme siècle, auteur de plus 50.000 œuvres…. Ses tableaux, sculptures, céramiques, dessins, tapisseries et autres estampes sont absolument incontournables dans tous les musées d’art moderne du monde et influencent toujours les plus grands artistes.

“Si l’on sait exactement ce qu’on va faire, à quoi bon le faire ?”

— Pablo Picasso

Né en 1881 à Malaga, Pablo Picasso est un véritable prodige de l’art. A 8 ans, il peint ses premiers tableaux à l’huile, à l’âge de 15 ans, il intègre l’école d’art de Barcelone, à seulement dix-neuf ans, il représente l’Espagne à l’Exposition Universelle de Paris avec « Les Derniers Moments ».

C’est suite à cela, il s’installe à Paris et découvre Toulouse-Lautrec, Degas, Gauguin et Cézanne. Le suicide de son ami Casagemas, avec qui il s’était installé à Paris, le touche profondément et la tristesse envahit donc ses toiles, c’est la « période bleue » de Picasso. A partir de 1905, la mélancolie et le bleu sont remplacés par le rose et la joie lorsque le peintre s’amourache de Fernande Olivier et s’installe au Bateau Lavoir, où il rencontre les artistes et les écrivains de l’époque : Matisse, Apollinaire, Jean Cocteau… c’est la « période rose ».

A partir de 1906, son obsession pour une représentation de l’espace plus complète le pousse, avec George Braque, à décomposer les objets et les reconstituer sur la toile, à la manière d’un collage, pour en montrer tous les aspects. C’est l’avènement du Cubisme qui remettra en jeu la conception de la perspective dans l’art. Son œuvre « Les Demoiselles d’Avignon », en rupture totale avec les codes de l’époque, agite les esprits et modifiera, de manière irréversible, les règles de la création artistique du 20éme siècle.

« Je suis comme l’écrivain qui va écrire un livre dont il ne connaît ni le plan, ni le premier mot de l’histoire. Encore l’écrivain bénéficie-t-il d’une langue précise, d’une syntaxe. Moi, je n’ai rien. Il faut que j’invente au fur et à mesure »

— Pablo Picasso

Jugeant l’image compliquée à lire, il délaisse le cubisme dès 1915 pour des portraits plus classiques jusqu’à la guerre civile espagnole où il peint son plus grand tableau : « Guernica », dépeignant l’horreur de la Guerre Civile Espagnole et marquant le début de son engagement politique.

Il meurt en 1973 à Mougins, laissant derrière lui une vie riche de passions amoureuses et d’engagements moraux, irriguant son œuvre et marquant l’Histoire de l’Art. Son travail est omniprésent dans les plus grandes collections d’art moderne : au Musée Picasso à Paris, au MoMA à New-York, au Musée Reina Sofia et beaucoup d’autres…